La caverne accueillante( Grotte du Pont de la Pyle)

 

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Le nom de Meussia.

Le nom de Meussia apparait dans les chartes dès le IX ième siècle. Par une charte datée du du XI ième des calendes d'octobre, XXV ième année de son règne en Italie, et la XV ième de son règne en France, ce qui correspond, suivant les uns, au 21 septembre 855, et suivant d'autres, au 21 septmbre 852, l'empereur Lotaire confirma à l'abbaye de Saint-Oyan de Joux, la possession de Meussia. Musciacum.

Meussia, Coyron et Garde-Chemin, formaient une châtellerie, enclavée dans la baronnerie de Moirans. Une partie de cette terre avait été cédée par l'abbé de Saint-Claude à ses religieux, pour fournir aux frais de leur pitance.

Ces derniers avaient la justice et basse sur les meix et les hommes qui leur appartenaient. La haute justice et le surplus de la seigneurerie étaient dans l'origine, la propriété exclusive de l'abbé, en vertu, surtout, des donations qui lui avaient été faites le 2 juin 1252, par Etienne II, comte en Bourgogne, et par Jean de Chalon, son fils, en 1249 et 1255...

* Extraits du dictionnaire des communes A.Rousset.

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Le village ancien.

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Le village occupe un plateau, sur la rive gauche de l'Ain et du ruisseau de Giron. Les maisons sont groupées, construites en pierre et couvertes en chaume. Population en 1790 : 488 ha. 101 maisons, 101 ménages. Les plus anciens registres datent de 1705.

Le sol est en partie plat et en partie montagneux; une mince couche de terre végétale repose sur une couche de laves qui s'échauffent facilement et font sècher les récoltes sur pied. On y cultive le blé, l'orge, l'avoine, le seigle; le maïs, les pommes de terres, les légumes secs, la navette, le chanvre; on récolte du foin et des fourrages artificiels. Le produit des céréales suffit à la consommation des habitants. On importe le vin. Le revenu réel des propriétés est de 2,50 francs pour cent habitants.

On élève dans la commune des bêtes à cornes, des cheveaux, des porcs qu'on engraisse et des volailles, 25 ruches d'abeilles.

On trouve sur le territoire, de la marne, des carrières de pierre ordinaire à bâtir et de taille, des sablières et du minerai de fer, qui a été exploité jusqu'en 1842, pour les forges de Clairvaux.

Il y a un châlet communal, dans lequel on fabrique annuellement 8000 kil. de fromage; 2 cordonniers, 2 menuisiers, 3 sabotiers, 2 merciers, et 1 horloger; quelques habitants émigrent pendant l'automne, pour aller peigner le chanvre dans le département du Doubs et l'arrondissement de Lons le Saunier. Un grand nombre de jeunes gens se vouent à la carrière de l'enseignement.

Biens communaux :une église, un cimetière à coté, un presbytère en bon état, une maison commune en ruine, renfermant une salle d'étude, fréquentée en hiver par 50 garçons. Les filles, au nombre de 50, fréquentent une école privée, dont M. le curé fait tous les frais; une fontaine avec lavoir et abreuvoir, un puits, des parcours et des bois...

Etat ancien du village :Meussia paraît avoir eu de l'importance au moyen-âge. Il se divise en deux parties appelées, l'une le Bourg, et l'autre la Ville. On donnait le nom de Bourg aux habitations féodales ou autres qui entouraient le château. Comme chef-lieu d'une châtelaine, Meussia était la résidence d'un baîlli, d'un châtelain, d'un procureur, d'un scribe, d'un prévôt, et de plusieurs sergents.

Les appels des sentences du bailli se portaient directement au bailliage de Moirans. Les familles de Molpré, de Roche, de Pra, de Romanet, qui avaient des fiefs importants dans ce village, y faisaient leur séjour habituel. On y comptait au XVI ième siècle, plusieurs manufactures de drap. Le château-fort était défendu par des fossés et de solides murailles flanquées de tours...

Le château : Le château de Meussia, comme ceux de Moirans, de la Tour-du-Meix, furent ruinés par les français, de 1636 à 1640. L'abbé et le chapitre en accensèrent les ruines et l'emplacement le 20 mai 1670, à Jean-François Bouiller. On ne reconnait plus la place qu'il occupait. Les religieux avaient près de l'église une maison seigneuriale, dans laquelle quelques-uns d'entre eux résidaient quelquefois. Cete maison a été vendue nationalement en 1791.

La paroisse : Meussia dépendait primitivement de la paroisse de Charchilla.Il y avait néanmoins dans le village une chapelle très ancienne, dont l'abbé Odon de Vaudrey augmenta la dotation en 1316, et que l'archevèque de Besançon érigea en succursale la mème année, mais sans accorder le droit de cimetière. Ce titre d'érection s'étant perdu pendant les guerres de l'an 1636, les habitants obtinrent un nouveau décret, en date du 22 septembre 1757, qui érigea l'église de Meussia en église succursale de celle de Charchilla, avec Coyron pour annexe.

L'église actuelle: Cliquer pour agrandir. a été construite en 1833, et a coûté 22,500 francs. Elle est orientée et se compose d'un clocher, d'un baptistère, de trois nefs, d'un coeur se terminant en hémicycle et de deux sacristies. Des pilastres et des colonnes monolithes de l'ordre dorique, décorent cet édifice, dédié à l'Assomption de la Mère de Dieu, dont on célèbre la fête le 15 Août...

*Extraits du dictionnaire des communes A.Rousset.

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L'aventure du tacot.

En 1840, parler du train dans le Jura relève un peu du fantasme ! Rares sont les Jurassiens sachant de quoi il s'agit, et la nouveauté est difficile à appréhender. En 1840, 43 et 46, quand le préfet demande à tous les conseils municipaux de prendre position <<pour>> ou <<contre>> la voie ferrée, les avis divergent. Dans les villes , c'est l'enthousiasme. Les réactions sont plus mitigées dans le Jura profond, agricole.

Les opposants sont nombreux. Pour certains, << cette multiplicité des chemins de fer est nuisible à l'agriculture, attendu qu'elle fait tomber les charrois, diminuer la consommation des fourrages, et restreint l'évènement (sic) des chevaux >>. Pour d'autres,<< cette ligne exposerait les habitants obligés d'aller à la culture des terres au-delà, à des accidents que toute la surveillance de l'administration du chemin de fer ne pourrait pas prévenir >>.

Malgré tout, l'arrivée du chemin de fer dans le Jura suscite attente, impatience, admiration même. Mais la construction de ces lignes coûtant très cher, on leur préfère la mise en place d'un chemin de fer à voie étroite, longeant le plus souvent la route existante. La brève aventure des << tacots>> commençait...

Le viaduc qui enjambe le ruisseau "La Cimente". Voie ferrée Meussia direction Clairvaux.

Le 30 Mai 1898, en exécution de l'arrêté du Préfet en date du 24 Mai 1898, le Maire de Meussia fait déposer au greffe de la Mairie les plans, profil en long et notice descriptive du tracé, le tableau indicatif des ouvrages à exécuter, les plans parcellaire et tableau indicatif des propriétés à acquérir pour l'établissement dudit "tramways" sur le territoire de cette commune; Avec invitation aux propriétaires et autres intéressés de faire connaître leurs réclamations et observations. Registre clos le 6 Juin 1898, ( les travaux sont déja commencés ).

Parmis les réclamations, nous apprenons que le sieur Boisson Jules constate une erreur d'arpentage, la voie ferrée passe à raz de sa façade de ferme dont les ouvertures, dans ce cas, devront nécessairement être changées de place...Le sieur Nicod Aimé, demande le rétablissement aux abords de la voie ferrée d'un chemin de défruitement au lieu dit "pré sanglé", dont la sortie sur la route a été coupée pour élargissement...

Fin 1898, le premier de ces petits trains ou <<tacots>> relie Lons à Saint-Claude via Conliège, Clairvaux, Meussia, Moirans et Saint-Lupicin, avec embranchement sur Orgelet. En 1901, Arinthod est atteint. Un autre embrenchement ( Clairvaux-Foncine-le Bas ) est terminé en 1907, prolongé jusqu'à Foncine-le-Haut et le Doubs en 1927. Morez est relié à La Cure en 1920.

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L'ancienne gare du tacot à Meussia, réhabilitée en bâtiment communal.

 

Le mot de <<tacot>> amène bien des sourires. Car prendre le tacot relève de l'aventure : le matériel est sommaire, la ligne légère, les passages à niveau inexistants, le personnel pas toujours consciencieux...et il est fréquent d'être obligé de descendre pour "pousser" dans les montées...Les accidents graves aux traversées de route sont relativement nombreux, les retards fréquents, et les incidents ou déraillements paralysent souvent le fonctionnement du service.

Après une période plus ou moins florissante jusqu'en 1930, l'avènement de l'automobile précipite le déclin du tacot, la seconde guerre mondiale ne lui laissant qu'un court sursis. En 1948, on ferme la ligne Lons-Saint-Claude et Orgelet en 1949.

Un site magnifique sur les chemins de fer du Jura que je vous recommande :http://demophile.free.fr/CFVaccueil.htm

 

 

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Le trésor.

En septembre 1962, Madame Chapelan, de Meussia, découvrait un trésor de quelques 250 deniers romains dans son jardin.

Monsieur Bourgeois-Lechartier, conservateur des musées du Jura a pu acquérir pour le musée de Lons-le-Saunier la preque totalité du trésor ( pièces en argent, gauloises et romaines ) dont la composition est la suivante :

Il ne semble pas possible de mettre l'enfouissement de ce trésor en rapport avec des évènements historique...

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La ferme du crime.

Bien que cette histoire soit tout le contraire d'un conte de fée, je la commencerai par " il était une fois"...

A la fin du siècle dernier, en 1896, une ferme comme les autres à cette époque, située à Cuenans, commune de Pratz, et à un endroit particulièrement isolé, qui fut le théatre d'un drame affreux. On en parla longtemps dans les chaumières, et encore dans les générations qui suivirent.

Dans cette ferme vivait un couple, Louis Félix Duparchy, 39 ans et sa soeur Marie Céline, 48 ans. Or dans les environs errait une sorte de vagabond, Pierre Vaillat, agé de 33 ans, demeurant à Meussia, paresseux et avide qui travaillait quelquefois comme journalier, mais qui vivait surtout de larcins effectués dans les maisons et les caves, à Lavans, à la Pyle, à Charchilla à Coyron, etc.

Queques jours avant le crime, un vol d'une somme de 15 francs avait été signalé chez le buraliste de Lavans, ainsi que le fusil à broche Lefaucheux calibre 12 du père Gachon. Tous les soupçons s'étaient portés sur Vaillat, à juste titre d'ailleurs, car ce 26 décembre 1896, il avait choisi ses victimes : les deux malheureux Duparchy de Cuenans, chez qui il avait été très peu de temps berger.

Après avoir caché le fusil volé dans la grotte, située sur l'ancienne route, à 400 mètres de la ferme, il vint observer ses victimes par la fenêtre sans volets puis, après avoir récupèré le fusil, il revint, cassa un carreau et tira un premier coup sur Marie Céline qui s'affaissa. Comme son frère se précipitait vers elle pour la secourir, un second coup de feu le fit tomber. Entrant dans la maison, l'assassin rechargeait son arme et criblait l'homme, pas tout à fait mort, qui ralait par terre. Ensuite, il fouilla les lieux pour prendre l'argent et les autres objets.

Le lendemain du crime; c'est un cordonnier de Moirans qui, ayant à faire à la ferme, découvrait les deux corps. Dans les jours qui suivirent et après l'enterrement des victimes à Saint-Lupicin ou dit-on l'assassin eut l'outrecuidance d'assister, il se rendit à Saint-Claude faire des dépenses en exhibant des pièces d'or puis chez deux ou trois bijoutiers il essaya de vendre une belle chaîne de montre. Cependant, très vite soupçonné, les gendarmes donnaient son "signalement" et il fut pris à Raviolles par le garde-champêtre. Arrèt" par les gendarmes de Moirans et longuement inrerrogé, il ne tarda pas à avouer d'autant plus qu'on trouva sur lui une preuve accablante : une montre portant le nom des victimes.

Vaillat passa en cour d'assises, fut condamné à mort et guillotiné à Lons-le-Saunier au début de l'année 1897, devant une foule considérable venue des communes environnantes. On devine qu'un tel crime crapuleux fit grand bruit et aujourd'hui encore, les gens se souviennent, car l'histoire fut transmise par les personnes ayant vécu à cette époque.Voir une photographie de l'exécution ( source Sylvain Michot)

C'est ainsi que le nom de " ferme du crime " est demeuré l'unique appellation de ce lieu de sinistre mémoire...

Source : Le "Courrier" du 29/07/95, sous la plume de Janine Martenat.

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Le pont de la Pyle au cours des siècles.

De tout temps la vallée de l'Ain à proximité de la Tour-du-Meix a été un lieu de passage important pour accéder de la plaine à la montagne. Ainsi de nombreux ponts ont été jetés sur la rivière pour la franchir; Aujourd'hui ils permettent de se faire une idée des progrès de la technique depuis le pont de pierre rustique des Romains jusqu'à celui en béton précontraint construit de 1963 à 1964...

Pont romain : A l'époque de la Gaule romaine, un pont en pierre aurait été construit sur l'Ain au site du pont de la Pyle sur la voie d'Orgelet Ville d'Antre. Certains historiens franc-comtois prétendent que les Romains auraient utilisé une légion égyptienne pour creuser ou tout au moins aménager la cluse qui de la Tour-du-Meix conduit à la vallée. Il semble plus plausible de parler d'érosion par les eaux...

Le bac : Au moyen Age, le pont n'existe plus. L'Ain est franchi grâce à un bac. Le passage est important et prennent le bac, le messager de la poste qui va de Lons à Saint-Claude, avec ses lettres et ses paquets, de nombreux voyageurs qui se rendent aux foires et aux marchés d'Orgelet pour s'y approvisionner en grains. Tout est simple par basses eaux mais, en hiver ou après de violants orages, le passage est souvent impossible. Les voyageurs doivent alors revenir à La Tour-du Meix pour aller franchir la rivière à Pont-de-Poitte et se diriger par Clairvaux vers Moirans et Saint-Claude...

Pont de pierre du XVII ième siècle : A la fin du XVII ième siècle, sur les demandes des villes de Saint-Claude et d'Orgelet, et de nombreuses communautés, l'intendant accepte le principe de la construction d'un pont de pierre. Le projet de M.Bertrand, ingénieur en chef de la province, prévoit un pont d'une seule arche appuyée sur deux piles de 114 pieds de long. La voûte étant à 60 pieds au-dessus du niveau moyen des eaux. Les piles étant élevées, un cintre de bois est édifié pour permettre la construction de la voûte et les pierres sont posées. La voûte est presque terminée quand, le 7 Août 1173, elle s'écroule dans la rivière. Constat est fait par le magistrat d'Orgelet qui explique la chute << par des fautes que l'on a commises dans la direction et l'exécution des ouvrages et la mauvaise qualité des bois employés dans les cintres >> et qui demande << de faire retomber les dépenses sur ceux qui en sont les auteurs plutôt que sur celui de Saint-Claude qui, depuis longtemps, fournissent à ces sortes de dépenses ainsi qu'aux reconstructions et réparations des routes qui tendent à ce pont. >>

La ville d'Orgelet obtient l'assurance d'une prochaine reconstruction, mais en 1779, les travaux n'ont pas encore repris, si bien que la municipalité s'adresse au Marquis de Marnézia pour l'inviter à faire des démarches afin de hâter cette reconstruction. Elles aboutissent à la venue à Orgelet en Août 1780 de l'ingénieur en chef de la province et d'un inspecteur général des ponts et chaussées. On croit enfin toucher au but. La taille des pierres commence, mais il s'avère bien vite que ce pont sera trop coûteux. Décision est donc prise de lancer un pont de bois...

Pont de bois : En 1783 est donc construit un pont de bois qui tombera dans la rivière le 10 Juillet 1803. En 1811 est érigé un nouveau pont de bois d'une seule arche de 50 m de longueur, couvert. Il est incendié en Janvier 1814 sur l'ordre du préfet pour ralentir l'avance des armées d'invasion. Les Autrichiens réquisitionnent alors les habitants du voisinage pour établir un pont provisoire.

En 1815 débute la construction d'un nouveau pont achevé en 1818, mais refusé par l'administration et démoli. En 1820, nouveau pont de bois construit par Girod de La Tour-du-Meix. Il a 38 mètres de longueur et est surmonté d'une partie couverte. Il durera une cinquantaine d'années, subissant de très nombreuses réparations, mais en 1860 une délibération du conseil municipal de La Tour-du-Meix apprend <<que le pont n'est plus susceptible de réparations, et que les matériaux vendus sur pied auraient une assez grande valeur>> ainsi que l'établit le rapport de l'agent voyer en chef. Ainsi le conseil municipal adopte le principe de démolition avec vente des matériaux dans un laps de temps de 6 mois ou 1 an. Le produit de la vente, joint aux allocations des communes et aux souscriptions particulières, seraient employés à la construction d'un pont en fil de fer sur ce même pont. M. le Préfet est en outre prié de demander une subvention au département et à l'Etat...

Pont de fer : En attendant que se construise ce nouveau pont et comme l'ancien est désormais inutilisable, il sera demandé par le Docteur Vincent de Moirans le rétablissement d'un bac pour usage particulier. Le conseil municipal de La Tour-du-Meix donnera son accord à condition que le bac soit pour tout le monde avec droit de péage, mais en faisant remarquer cependant le danger que ferait courir aux passagers le bac par hautes eaux.

En ce qui concerne le projet de construction du pont, les choses traînent en longueur et une délibération du 2 Novembre 1881 du conseil municipal de La Tour-du-Meix révèle que << la construction d'un pont de ciment et en fil de fer présentant pour le moment des difficultés insurmontables, il faudra s'attacher à la réparation de l'ancien>>. Le coût des travaux est évalué à 13 000 francs et de nombreuses communes sont prêtes à contribuer à ces frais. Or un autre projet voit le jour en 1884; il est question d'un pont suspendu avec instauration d'un droit de péage car la souscription des communes est nulle ou peu en rapport avec leurs revenus. Ce droit de péage sera d'ailleurs racheté par La Tour-du-Meix, vu qu'il est un obstacle à la circulation.

Ce pont ne verra pas le jour et en 1892, le vieux pont à galerie n'est pas remplacé et la commune de La Tour-du-Meix refuse même à l'agent voyer la somme de 90 francs prévue pour la réfection du tablier de bois...

Déja 12 mètres de haut : C'est donc finalement à l'aube du xx ième siècle que sera érigé le pont avec plancher en bois et tablier de fer, le tout reposant sur deux piliers de 12 m de haut environ. Ce pont est trop étroit, son plancher se détériore vite, si bien qu'en 1936 est lancé un nouveau projet de construction par voie de concours. Le pont devra posséder une chaussée de 3 mètres de large avec deux trottoirs de 0,70 m chacun. Mais la situation intérieure et extérieure ne permet pas la réalisation de ce projet et il faut se contenter de travaux de réfection et d'y réglementer la circulation par l'arrêté préfectoral du 14 Avril 1939. <<Circulation interdite aux voitures à deux roues pesant voiture et chargement compris plus de 1500 kilos et aux voitures à quatre roues dont le poids serait supérieur à 2000 kilos. Pendant la durée de la traversée, les attelages seront mis au pas. La vitesse des automobiles ne dépassera pas 4 km à l'heure>>...

Pont en béton précontraint : 1963 Le pont enjambera l'Ain jusqu'à ce que la construction du barrage de Vouglans nécesite la construction d'une oeuvre d'art en béton précontraint d'une hauteur de 9,50 m avec une longueur des culées de 350 m en quatre travées de 65 m. La hauteur est de 74,45 mètres.

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Quand au pont précédent, il repose au fond du lac sectionné en son milieu par les chalumeaux d'entrepreneurs qui espéraient récupérer les armatures métalliques et qui, surpris par la montée rapide des eaux et ne disposant pas d'un matériel adéquat, ont dû abandonner sa démolition...

Source :Le Progrès du 25/04/1999. Sous la plume d' André Jeannin.

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L'eau potable à l'antigel de 1998.

Trois cent cinquante litres d'Ethyle Glycol-de l'antigel-contenu dans une presse à injecter de l'entreprise Berrod.S.A. qui se retrouvent dans le réseau d'alimentation en eau potable ! Ce pouvait être une importante pollution. Les promptes réactions dans l'entreprise et au niveau des services peuvent transformer l'accident en un dérangement aux aspects....sympathiques.

Jeudi matin, 30 Avril 1998, le personnel de l'entreprise Berrod donne l'alerte. L'usine BERROD.Cliquer pour agrandir.Une importante quantité d' Ethyle Glycol, un liquide servant au refroidissement des presses à injecter vient de pénétrer dans le réseau d'eau potable de la commune. IL semble que l'on se soit aperçu immédiatement de l'accident...

Très rapidement les secours sont alertés. L'usine est un établissement classé, c'est à dire utilisant des produits polluants. La Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale ( DDASS ) est avertie qui préviend la préfecture. Dans l'après midi, une cellule de crise est mise en place à la préfecture de Lons; les services de la DDASS, de la Direction Départementale de l'Agriculture ( service des eaux ) de la protection civile et Louis Burri maire de la commune sont réunis autour de Chantal Castelnot, directrice du cabinet du préfet.

Une citerne alimentaire de l'entreprise Bouquerod de Chanpagnole est réquisitionnée, amenée sur place et remplie à partir d'un réseau départemental qui alimente quelques maisons du lotissement. De l'eau minérale est également réquisitionnée à Ecomarché de Moirans; deux bouteilles par habitant et par jour seronr distribuées par les pompiers du village tandis que l'eau de la remorque de 25 000 litres et mise en jerricanes et est disponible pour les usages domestiques. Les propriétaires de troupeaux sont alertés.

Mais, que s'est il donc passé : Il semble que ce soit la rupture d'un clapet anti-retour qui soit à l'origine de cet accident. Sommairement- et schématiquement expliqué- les machines sont reliées au réseau. Cependant le liquide à l'interieur est à une pression beaucoup plus forte que la pression du réseau. La ripture du clapet a fait remonter le liquide nocif dans les conduites en eau potable.

Vendredi 1 Mai, les habitants sont invités à ne pas ouvrir leurs robinets. On purgeait les canalisations d'alimentation générale.
Samedi 2 Mai, les habitants sont invités à ouvrir les robinets dans leurs maisons, pour vidanger ces circuits annexes.
Lundi 4 Mai, des prélèvements d'eau sont effectués et Mme Chassard de la DDASS les porte elle même à Lyon à l'institut Pasteur.
Jeudi 7 Mai, les résultats sont connus en fin de journée et c'est vendredi 8 que les habitants peuvent enfin utiliser l'eau du robiner.

Ces contrariétés ont permis de faire réaparaître un esprit de solidarité et de convivialité que l'on soupçonnait noyé : chacun sous sa douche, à son robinet et devant son téléviseur...

 

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Les Ovnis à Meussia ?

1960, août
FRANCE, Meussia
Au cours de la nuit, vers 3 heures, l'enfant Jouffroy se lève et se rend dans un pré derrière la maison. Il revient apeuré ayant vu un phénomène blanc et lumineux. Mme Grandmottet se lève alors pour l'accompagner, elle aussi aperçoit le phénomène bizarre et croit entendre un bruit étrange. Elle revient à la maison et demande à Mme Jouffroy si elle a étendu des draps. Les trois témoins constatent alors qu'apparemment juste derrière la haie, une sorte de long rectangle blanc est posé ou très près du sol. Ils entendent un bruit de ferraille et de pierres qu'on remue. Apeurés les témoins rentrent. Quand un peu plus tard ils regardent par la fenêtre, tout a disparu.

Sources :
(M. FIGUET/ J.L. RUCHON: "Ovni, Premier dossier complet..." éd. Alain Lefeuvre 1979, p. 242)

Autre affaire :

Meussia (Jura), entre 1954 et 1956, vers 10 h 30. Référence : L.D.N. de janvier 1972. Un cultivateur de Meussia, M. Paul Prost, roule en moto sur la D. 83 en direction de l'ancien pont de la Pyle. Au sortir d'un virage, et assez loin devant lui, M. Prost aperçoit "une sorte de nuage" de couleur gris-aluminium. En approchant, il se rend compte qu'il s'agit en réalité d'un objet, de forme elliptique, aux extrémités allongées, long de 3 à 4 mètres, et haut de 1,50 m. La partie inférieure de l'engin est plus plate. Alors que M. Prost continue de se rapprocher, l'engin se soulève et s'éloigne "tranquillement", en survolant un bois à basse altitude. Puis il prend la direction de la vallée de l'Ain.

 

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La caverne accueillante( Grotte du Pont de la Pyle)

Dans la gorge même, à quelques dizaines de mètres du goudron, le curieux remarque une sorte de porche fiché dans la paroi.Une courte escalade amène à une belle grotte qu'on appelle la Baume de Thomassette. On remarque immédiatement les restes d'un mur qui dans son intégrité, devait la clore efficacement. La chronique raconte l'épopée tourmenté de cette antre, inféodée évidement à l'intense trafic qui empruntait le défilé.

En 1780, treize hommes y avaient instauré un péage sauvage. Les gendarmes, qui tentèrent de faire cesser ces abus, furent reçus à coup d'arquebuses. un père, ou peut-être la Thomassette elle-même, se servit de cette caverne pour un usage plus pacifique. Il ou elle, y logeait avec trois jeunes filles. Hélant les passants, ils louaient les services charnelles de leurs pupilles. Face à ces débordements de tous types, l'intendant ordonna de murer la grotte...

.Source : Le Progrès du 07/05/2006.

 

 

Remerciements

Je remercie particulierement Monsieur Burri Louis, Maire de la commune de Meussia, pour son aimable accueil et sa participation importante dans la recherche de documents anciens pour la création de cette page, en Juillet/Août 2000...

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