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Le travail du bois fait partie des traditions de ce bourg où l'on perpétue la formation de sculpteurs, ornemanistes, marqueteurs et tourneurs. Réputée pour ses jouets en bois laqué et ses marionnettes articulées, Moirans se veut la cité de l'enfant et propose des animations autour de la Maison du jouet .
Unique par l'originalité de son concept, rare par son authenticité,son éthique, son esprit, le festival international pour l'enfant de Moirans, est depuis dix ans l'évènement Jurassien du début des vacances. Un évènement par l'audience et la notoriété acquises et qui accueille bon an mal an quinze mille festivaliers...
Imaginé pour les enfants, le festival Ideklic se nourrit de cette passion et de l'envie formidable d'ouvrir à tous les gosses de nouveaux espaces d'expressions, de découvertes, de créations, de libertés. Ici l'enfant-festivalier est à la fois acteur et spectateur, expérimentateur et créateur.
C'est pourquoi cette année encore, une quarantaine d'ateliers pourront accueillir chaque jour plus d'un millier d'enfants qui seront comme toujours libres de leurs choix, libres de rester ou de partir, de changer, papillonner, ne rien faire...Danses, sculptures, constructions, couleurs, échanges, musiques, espaces, matières, expressions, seront autant de découvertes, d'expérience, d'explorations, qui rempliront le carnet de route de chacun.
Ideklic, ce sera également une vingtaine de spectacles et une cinquantaine de représentations qui autoriseront aux enfants et aux adultes tous les itinéraires. Installés pour quatre jours ou pour un seul spectacle dans la capitale du jouet, les artistes embarqueront le public dans leurs univers. Venus de tous les horizons sur leurs semelles de vent, ils apprendront les visages diffèrents, les mots épicés, les musiques lointaines. Ils s'appellent Vladimir ou Sylvain, Aliocha ou Fawzy, Jacques ou Kunti. Ils chantent, ils dansent, ils jonglent, ils jouent, ils content. Ils invitent au rêve et au voyage.
Des expositions et animations pour tout public sont également à découvrir dans diffèrents lieux sur ces mêmes thèmes : voyage au coeur de l'alphabet, promenade des émerveillés, le chemin de papa, à l'abordage, l'art de jouer, etc...
Le musée du jouet a été imaginé par la mairie de Moirans et les industriels du jouet en 1986. Il a ouvert ses portes en Juin 1989. Aujourd'hui, Moirans est la capitale nationale du jouet. ( Moirans est aussi la cité de l'enfant avec son festival International " Ideklic" ).
Installé
dans un bâtiment futuriste 
en forme de balalaïka ( instrument
de musique ) aux couleurs primaires, le musée est devenu le
musée du jouet le plus visité de France.
Avec une moyenne de 60 000 visiteurs par an, il présente les techniques de fabrication des jouets. La muséographie retenue s'éfforce, à cet égard, de donner au public les moyens de connaître et de comprendre les objets de collection, en les situant dans leur univers technique, culturel et symbolique.
Début
de l'année 1996, quatorze déclenchements de feux
inexpliqués à Moirans-en Montagne.Ces étranges
événements attirent leur cortège habituel d'experts, de
journalistes et de curieux et les médias s'emparent de
l'affaire. La région ne parle plus que de ça...
Samedi 20 janvier 1996, la brigade de Moirans-en-Montagne est appelée sur un incendie dans la rue des Cares. Annie R..., qui était bloquée dans son appartement, et le sous-lieutenant Gérard D..., un pompier qui tentait de lui porter secours, trouvent la mort tous les deux.
Ce drame est l'un des épisodes d'une série de 13 feux recensés entre le 4 novembre 1995 et le 4 février 1996. Les causes de ces feux restent inexpliquées. Les hypothèses les plus diverses sont avancées : départ accidentel, geste d'un pyromane, phénomène d'hyperfréquence, météorologique ou atomique. Certains n'hésitent pas à évoquer d'étranges phénomènes ésotériques.
Un déclenchement lié à un problème électrique est envisagé par plusieurs experts.Electricité de France (EDF) effectue des vérifications et des mesures dans le domaine des hautes tensions et des hautes ou basses fréquences. Le commissariat à l'énergie atomique entreprend des relevés de radioactivité qui s'avèrent négatifs. Ni le service national de radiocommunications de Rambouillet, ni les services de Télédiffusion de France ne constatent la moindre anomalie dans la commune.
Dimanche 28 janvier, la piste de feux déclenchés volontairement se renforce : tous les propriétaires des maisons sinistrées étaient en relation avec une famille soupçonnée. Plusieurs éléments troublants permettent d'émettre de sérieux soupçons sur la personne de Pascal R.... En effet, l'individu ne travaillait pas à chaque fois qu'un feu se déclarait et il a été aperçu à plusieurs reprises sur les lieux avant le début de certains sinistres.
Vendredi 2 février, un nouveau départ de feu est constaté, et la piste électrique reste explorée.Les magistrats de Lons-le-Saunier qui enquêtent sur la série des incendies inexpliqués de Moirans-en-Montagne confirment que la "piste électrique" était la seule explorée par les experts après que toutes les autres hypothèses eurent été abandonnées. Mise à part l'expertise en cours du réseau électrique de la ville de Moirans, l'ensemble des autres expertises pratiquées montrent que tout est normal.
Dimanche 4 Février 1996, douzième incendie douzième mystère.Un nouvel incendie inexpliqué, le douzième en un peu plus de six mois, a pris dans l'armoire d'une maison de la rue des Cares, heureusement sans faire de victimes. L'enquête judiciaire devrait progresser grâce aux nombreux indices recueillis sur les lieux. Mais, quinze jours après l'incendie qui a coûté la vie à deux personnes, les Moirantins commencent à perdre patience. Des témoins font état de la présence de Pascal R... dans l'immeuble à ce moment. Il est arrêté dans le cadre de la flagrance et placé en garde à vue.
Mardi 6 Février 1996, un pyromane arrêté. L'enquête sur les treize incendies mystérieux de Moirans-en-Montagne connaît un tournant, après les aveux passés par un suspect qui reconnaît être l'auteur de sept sinistres. Néanmoins, les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur les six autres.
Mercredi 7 Février 1996, le pyromane présumé reconnaît 19 incendies. Pascal Raffin, 35 ans, qui a avoué être l'auteur des treize incendies mystérieux de Moirans-en-Montagne, dont celui qui a fait deux morts le 20 janvier, a sans doute été piégé par la pression médiatique qu'il avait lui-même contribué à créer.
Il sera condamné à douze ans de réclusion criminelle...
Source de l'article : http://www.defense.gouv.fr/gendarmerie/actualite/dossiers/_incendies.html
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